De ma perspective

Perspective non duelle et évolutive

Tout ce qui fait partie de l’univers est conscience ou énergie ou vie …

Profondément, rien n’est séparé même si il existe une infinité de formes.
Tout est en interrelation. Le monde est unité.

De plus en plus de personnes reconnaissent aujourd’hui que le « mal-être contemporain » (anxiété, dépression, burn-out…) est en lien avec une déconnexion du Vivant , à commencer par notre propre corps.

Culturellement, nous sommes conditionnés par une pensée cartésienne et duelle selon laquelle l’homme, seul être conscient de la création, est séparé de la nature.

Cependant, nous sommes la nature. Nous en faisons intégralement partie.
Ainsi, c’est de nous-même que nous nous séparons, créant ainsi une division intérieure, source de notre mal-être.
A force de vouloir s’approprier, contrôler, exploiter, manipuler le vivant, comme s’il était extérieur à nous, à force de vouloir consommer avidement pour compenser notre mal-être, nous avons déséquilibré l’ensemble de l’éco-système et devons faire face aujourd’hui à une crise écologique sans précédent, avec des conséquences très concrètes sur notre quotidien et notre santé.

Dans la vision qui est la mienne (et partagée par de plus en plus de personnes) les crises que nous rencontrons (écologique, sanitaire, économique, sociale, éducative, politique…) sont les symptômes d’une crise plus profonde, spirituelle.

Une crise du lien, de la relation.
Relation à nous-mêmes.
Relation aux autres.
Relation au monde vivant.
Relation à l’Etre, au Divin (quel que soit le nom qu’on lui donne)

Bien au-delà des croyances ou appartenances religieuses, bien au-delà de l’athéisme, pouvons-nous simplement reconnaître que la vie est une force qui nous anime, qui nous traverse et nous dépasse infiniment ?
Reconnaître que nous ne sommes pas propriétaire du vivant ?
Simplement reconnaître que la vie est un mystère et qu’elle est sacrée ?

Nous sommes bien plus vaste que ce que nous croyons connaître de nous-mêmes.
Le plus souvent, nous vivons à partir des représentations, des idées, croyances … que nous projetons sur nous-mêmes, sur les autres et sur le monde… sans être réellement en contact avec cette vie vibrante qui nous anime.
Nous vivons à partir de notre conditionnement. Identifié à notre mental, nous cherchons à nous sécuriser dans l’ « avoir » (que ce soit sur un plan matériel ou plus subtil comme avoir des relations, des compétences, des connaissances… avoir du pouvoir, de la reconnaissance…)
Nous cherchons (parfois désespérément) à maintenir ou à renforcer une image de nous-mêmes… mais profondément, que ce soit conscient ou non, nous restons insécurisés et réagissons à tout ce qui « menace » cette image.
Nous ne pourrons jamais trouver notre sécurité dans l’ « avoir »… tout ce qu’on a, on peut le perdre.

Notre sécurité profonde, mais aussi tout ce que nous cherchons à l’extérieur de nous-mêmes, la paix, la joie, la plénitude, l’amour… est intrinsèque à notre essence, à notre être.
« Etre » ne peut se vivre que dans l’instant présent.
Juste ici, juste maintenant.
Et nous pouvons grandir dans l’être, nous déployer. La vie est évolution, mouvement.
Mais nous avons appris à résister au flux du vivant, à nous accrocher au passé, au « connu » et à nous projeter dans le futur.

Perspective globale et intégrative

L’approche que je propose tend à inclure toutes les dimensions de l’être que ce soit au niveau corporel, énergétique, émotionnel, mental, relationnel et spirituel.
Le « déploiement humain » est la trame des accompagnements que je propose que ce soit en individuel ou en groupe.
L’accompagnement individuel ainsi que les pratiques méditatives et corporelles poursuivent la même intention tout en étant complémentaires : nous éveiller au vivant qui nous anime, à notre être profond, source de clarté, de paix, de joie, de force intérieure… source de guérison.

Il s’agit d’un chemin de « connaissance de soi », non pas dans le sens d’un savoir mais dans le sens du « Connais-toi toi-même » de Socrate, une connaissance émanant de l’expérience directe, intime et vivante.

La célèbre phrase de Ghandi « Sois le changement que tu souhaites voir advenir dans le monde » nous rappelle que le monde et tout ce qui s’y passe n’est que le reflet de nos états de conscience, que tout est interdépendant, interrelié, du plus matériel au plus subtil.
Il me semble ainsi important aujourd’hui de cesser d’opposer les différentes dimensions de la vie et de cheminer pour les intégrer.